dimanche 24 février 2013

Citation :-)


"Seul l'homme qui s'est trouvé, l'homme qui coïncide avec lui-même, avec sa vérité intérieure, est un homme libre. Il sait qui il est, il trouve plaisir à exploiter ce qu'il est, il ne s'ennuie jamais. Le bonheur qu'il éprouve à vivre en bonne compagnie avec lui-même le rend presque euphorique. Il vit véritablement alors que les autres laissent couler leur vie entre les doigts ...sans jamais les refermer." 

Katherine Pancol - Les yeux jaunes des crocodiles 

Mouton 2.0

Un film-docu "Mouton 2.0, la puce à l'oreille" qui nous parle d'éleveurs qui refuse le puçage de leur bêtes. En gros, les éleveurs sont obligés de mettre une seconde étiquette aux oreilles des brebis avec cette fois-ci une puce, et ils s'y opposent. 


Pourquoi l'Etat les obligent-ils à mettre une puce à leurs animaux? 

Dans un but de recensement des bêtes ? 
Pour suivre leurs évolution, connaître le père, la mère etc ? 
Mais surtout pour savoir à qui la faute en cas de problèmes alimentaires ? 
Les animaux peuvent ainsi être pesé, connaître leur production, savoir s'il a eu une progéniture cette année. 
Mais c'est qu'en haut de la chaîne, ceux qui décident, ont d'autres idées derrière la tête, comme toujours ... Alors quelle est la suite ? Obliger les éleveurs à tuer les mâles qui n'engendrent pas assez ? Obliger les éleveurs à fermer quand ils ne produisent pas assez ? Pour ensuite les remplacer ... par des "usines" d'agricultures intensives !

On voit tout au long du film, un parallèle entre l'élevage intensif et l'élevage de nos ancêtres, l'élevage respectueux des bêtes et de la nature.
Ils traitent les bêtes comme nous n'oserions pas traiter un être humain, tout cela parce que la vache, la brebis, l'animal est destiné à l’abattage et pas à vivre pour vivre mais juste vivre pour être mangé.
On assiste aux découvertes de l'élevage intensif qui suit la seconde guerre mondiale, les vaches hublots apparaissent (assez choquant pour qui ne connait pas...), les entrepôts où "vivent" des animaux réduits à des masses informes qui ont perdu leurs caractéristiques de poules, cochon, vache.

Bref, Suzy vous laisse découvrir ce film. Bien qu'ayant quelques défauts, il est intéressant et on se demande : "alors maintenant on fait quoi ?", qu'est-ce qui est à notre portée, nous citoyens urbains ? Comment changez notre façon de vivre, notre pensée, notre nourriture ?

Les plus investi dans leur lutte, ne mangent plus de viande, deviennent végétarien, certains végétalien (et les farines animales données aux poissons alors ?) mais ceux qui ne souhaitent pas forcément, peuvent commencer par regarder d'où viennent les produits qu'ils achètent, manger des produits locaux, aller chercher du lait à la campagne, trouver des oeufs de la ferme d'à côté, des légumes qui viennent du fermier de la région, qui n'ont pas parcouru 500 km pour être vendus et mangés, trouver une AMAP ... etc. A chacun de trouver son mode de vie qui correspondra à ses convictions, à ses idées.

Parfois, il devient de plus en plus difficile de manger un bout de chair animal en sachant que l'animal a eu le bec ou la queue coupée, qu'il a vécu dans des conditions horribles, qu'il a été bourré d'antibiotiques pour ne pas être malade et a fini par être abattu sauvagement par quelques électrochocs au milieu du front pour finalement se retrouver ... dans votre assiette !




Essayer de changer le monde, la société est une lourde tâche mais après tout "C'est en vous que doit se réaliser le changement que vous désirez voir dans le monde". Gandhi

Parce que notre vie est intéressante, qu'il faut créer un avenir à nos enfants et que par notre laisser-aller, nos lignées d'enfants deviendront des "robots-hommes" sans vie humaine !

vendredi 15 février 2013

Severn Suzuki

C'est la chose à voir ! 



Et pour en savoir plus, ce film : Severn Suzuki, la voix de nos enfants 

Un poème ...


Un arbre en ma mémoire

Un arbre unique et solitaire fait offrande de ses ramures au ciel incandescent. Nul ne sait par 
quel stratagème il a , dès son enfance, échappé à la main prédatrice de l’homme armé de fer, à 
la dent avide de l’animal famélique, à la rareté de l’eau et au dard du soleil plus que nulle part 
au sommet de son ardeur. Alentour est le désert infini submergé de silence séculaire parfois 
troublé par la rumeur lointaine de troupeaux évanescents allant sur les dunes et les immenses 
plateaux ensemencés de rocailles. 
Ici, l’espace et le temps sont confondus l’un par l’autre tenus, et n’ont d’autre mesure que la 
démesure de l’éternité. Dans cette vastitude lunaire librement parcourue de bise en février ou 
de vent en ouragan de sable, rugissant d’une fureur dont on ne sait la raison, l’arbre demeure 
en patience témoin superbe et pathétique d’un temps révolu.
En m’approchant de la colline où il se tient en vigile de silence, il grandit à mes yeux. Il 
s’anime à mes oreilles et la main qui en caresse le tronc me dit sa puissance. Des battements 
sourds se font entendre. Je ne sais d’abord leur provenance, ils sont de mon propre cœur. Car 
ici la rareté de la vie donne à la vie sa vraie mesure. Et en contemplant cet être magnifique 
drapé des secrets d’une longue histoire qu’il est seul à pouvoir conter, j’imagine ses 
innombrables compagnons que la terre nourrissait pour en être mieux nourrie. Et dans cette 
réciprocité vitale s’exprimait toute l’intelligence de la vie car l’arbre n’est pas seulement 
racine, tronc, branche et feuillage, il est un pont vertical unissant les forces telluriques à celles 
du cosmos. Il est prière incessante adressée à l’univers pour attirer tous les bienfaits de la vie 
sur la terre et les humains et sur toute créature de la création.
Tuer les arbres hors des nécessités d’une vie simple, c’est commettre un grave préjudice à la 
vie. C’est un délit passible des plus grandes tristesses. Les arbres disparus, il ne restera plus 
que vide et solitude et désert jusque dans les cœurs. 



Ce blog n'est pas très vivant et Suzy s'en excuse ! Cependant, elle tente de trouver des belles choses à vous faire partager ...